samedi 8 août 2015

Durer n'est plus de ce monde...

Il en va de l'amour comme des objets...
Je fais partie de cette génération où quand quelque chose était cassé, nous tentions de le réparer. En ces temps modernes, quand quelque chose est cassé, il est jeté et quelque fois, de la plus laide des manières.
Plus rien ne se répare, même nos amours...Avant il nous fallait une bonne colle, des références sûres. Nous n'étions pas certain de réussir, mais au moins nous avions essayé de recoller les morceaux avec de la patience et de l'application. On pourrait dire avec de la compréhension et du dialogue.
Et même si le vase est moins beau en apparence, il porte en lui son histoire, ses cicatrices, sa valeur d'objet. Comme le couple reconstruit où chacun prend soin de l'autre, conscient de sa fragilité irréversible en cas de nouvelle casse. Aujourd’hui on ne répare plus, on jette, on recycle, on remplace. L'avenir nous dira si notre humanité y gagnera en sagesse, mais surtout en satisfaction bienfaisante : celle d'avoir fait durer...

jeudi 30 avril 2015

Oser rêver...

Brive, le 30 avril 2014 

Mes blessures sont les marques de mon passé,
Mes erreurs façonnent mes réussites futures
Mes regrets m’aident à faire le bon choix,
Mes pleurs me permettent de savourer mes joies...

dimanche 17 novembre 2013

Valencia, une journée particulière…

C’est l’histoire de deux solitudes qui se rencontrent aussi belles qu’impossibles. C’est un peu l’histoire de mon marathon à Valencia la séduisante. La solitude, ça n’existe pas chantait Léo Ferré. Pourtant je l’ai touchée du doigt. J’ai compris le sentiment d’indifférence, de rejet, d’incompréhension. Deux marathons ont marqué ma vie personnelle. Celui de la Rochelle où j’ai pris la décision de divorcer, de rejeter, celui de Valencia où j’ai compris la souffrance d’être rejeté. Un marathon spirituel, un marathon sur l’âme, un marathon sur le sens de la vie.  Le temps n’a plus d’importance, c’est le chemin parcouru…
Et même si au bout du chemin,la joie de l’incroyable est là,  c’est le chemin qui compte,c’est celui qui construit ou déconstruit.
Valencia est une ville dans laquelle j’aimerais vivre. Le fleuve Turia,détourné, a laissé place à une trouée verte où il fait bon se promener. Valencia est un exemple. Un exemple d’intelligence en matière d’urbanisme, un exemple remarquable en matière d’architecture. Les maisons de Prague du XVIII ième sont les filles de Valencia. Colorées, espagnoles jusqu’au bout des fenêtres. La cité des sciences est la mère de l’architecture du XXI ième siècle. Je suis amoureux de Valencia. La gentillesse de ses habitants, ses espaces verts, son architecture. Tout en fait une séduisante, une rebelle, une ville aux milles facettes. De tout mes marathons, j’en emporterai trois dans l’au delà et pour les mêmes raisons : l’émotion de l’arrivée. Venise la sérénissime, Vienne la magnifique, Valencia la séduisante. Ce sont mes trois V…
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samedi 17 août 2013

Valencia la divine !

Valencia 
Hâtez-vous lentement; et sans perdre courage,Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage...
Me voilà reparti vers un nouvel horizon marathonien : Valencia la divine espagnole ! 
Le 17 novembre 2013, ce sera donc mon 17ième. J'ai 90 jours devant moi pour bien me préparer. 
J'ai le fond, mais j'ai un peu perdu en vitesse maximum aérobie. Je dois être aux alentours des 15 km/h. Retour du travail au seuil, miam !

Tout sur le marathon de Valencia

dimanche 20 mai 2012

Finalement se fût Copenhague !


Mots clés Technorati :
Marathon
RireUne erreur sur mon GPS et me voilà parti avec le camping car, non pas plein sud, mais plein nord ! Un doute s’immisça lorsque je traversais le frontière Danoise. Le Danemark, c’est en Afrique ? Rien ne ressemblait à la Réunion : les habitants, le relief, à part la météo : ciel azur, 28°. Tant pis ! Je vais faire le marathon de Copenhague !
Copenhague sous le soleil c’est beau ! Les habitants de Copenhague sous le soleil, c’est chaleureux! La bière de Copenhague sous le soleil, c’est divin ! Les vélos de Copenhague sous le soleil, c’est drôle ! Le smorrebrod sous le soleil, c’est même bon ! Le marathon sous le soleil, c’est chaud !
Je n’aurai pas dû faire la préparation en France, ou il a fait froid et pluvieux, mais au sud de l’Espagne ! Toujours est-il, première course sous la chaleur, c’est le jour du marathon.
Nous partîmes, plus de 10000 ! Pas de blacks au départ, chouette, j’avais enfin ma chance !!! Le Nordique est un sportif accompli, mais par temps froid. Au 30ième, ils tombèrent comme des mouches foudroyés par des crampes. Je mettais 2 heures pour la première moitié, puis 2heures10 pour la seconde. Pas terrible comme temps, mais j’ai pris mon temps pour apprécier cette jolie capitale, profiter des encouragements des nombreux Danois venus sur le parcours et, danser au rythme des fréquentes animations musicales. Finalement, il y a eu peu d’abandons, seulement un demi millier de coureurs.
Pour revivre le marathon :
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=R2HWDHNJ2h4
Dans un autre post, les aventures copenhagoises…

jeudi 12 janvier 2012

La Réunion, un nouveau départ ?

Je n’ai jamais pu m’empêcher de regarder les avions aller et venir…Moi même pilote, j’imaginais décoller vers de nouveaux horizons. Là où ma vie pourrait prendre tout son sens. Décollage au petit matin rougeoyant, où l’air semble vous dire c’est là bas…Partir, partir, comme dirait Clerc, pourquoi serais-je d’ici ? Il est si grand le monde dirait Charlebois. Le temps nous prend trop de temps…Alors va pour la réunion…

dimanche 9 octobre 2011

La “gueule de bois”

Mots clés Technorati :

Fou furieuxH-16 :
Le samedi soir, avant de rentrer, nous décidons de marcher sur la plage. Innocemment, nous laissons nos sacs dans le coffre, sous le regard de deux hommes afférés à leur voiture rouge, immatriculée curieusement 195 DT 99. Ce département nous était inconnu, nous étions intrigués, mais finalement nous n’y fîmes pas plus attention. A notre retour nous retrouvions nos véhicules vitre arrière cassée, siège arrière rabattu pour accéder au coffre et plus de sacs. Adieu papiers d’identité, du véhicule, cartes bleues, chéquiers, argent, lunettes de vue, clés de maison et bien d’autres…
C'est la fêteH-12
Le soir, avec nos amis, nous calons  notre contrariété avec des pâtes bolognaises, et noyons notre chagrin dans le vin rouge…Enfin nous nous couchons…
MaladeH-2
Le réveil sonne, et j’ai mal à la tête. Je n’ai pas envie d’y aller. Margote et nos amis iront à la gendarmerie pour les attestations et le dépôt de plainte. Moi, j’irai courir ce marathon, pour eux, pour les organisateurs et pour la beauté du site.
SourireH
C’est parti, et contrairement aux autres marathons, je décide de partir vite. En effet, malade toute la semaine, la gueule de bois et les jambes lourdes du jour, je sais que je vais souffrir, et pour le finir dans un temps honorable, je veux parcourir le maximum de kilomètres dans les deux premières heures.
Clignement d'œilH+1
12ième kilomètre. Je vois Bernard gesticuler ! Mais que fait-il là ! Je vois derrière lui la gendarmerie, et je comprends. Ils y sont encore !
SourireH+2
23ième kilomètre. Les cuisses font mal et le souffle est court. Le rhume de la semaine a encombré les bronches. Le feu est dans mes poumons.
MaladeH+3
32ième kilomètres. Je vois Bernard, puis j’entends Margote et Sophie n’est pas loin. Je ne dois pas être beau à regarder ! Je grimace et chaque souffle est accompagné d’un râlement. Je vais le terminer, je serre les dents…
MaladeH+4
Je retrouve Margote, Bernard et Sophie au 35ième. Leurs encouragements réchauffent mon cœur.Les coureurs du duo me dépassent ventre à terre ! Décourageant ! Mon foie doit ressembler à une éponge usagée. La ligne d’arrivée est en vue, je la passe comme un tracteur russe , lourd, bruyant et poussif ! C’est fait, mais quelle gueule de bois !

Tracteur russe 
Moi à l’arrivée !

Le marathon des villages est une splendide course. Entre pins, village de pécheurs et belles villas du Cap-Ferret. Mais vraiment le top de ce marathon, c’est l’organisation et les organisateurs ! Les ravitaillements sont placés là où il faut avec ce qu’il faut ! Gentillesse et bonne humeur égrènent ce parcours, où jamais, voitures, vélos, piétons ne viennent vous gêner contrairement à beaucoup d’autres marathons. Tee shirt technique et bouteille de vin rouge “Marathon des villages” sont offerts à tous les coureurs. L’esprit “MEDOC” n’est pas loin…Dommage que deux voyous aient un peu gâché ce fabuleux WE passé en compagnie d’amis de Saint-Nazaire.

Et puis Boby le Parson Russel a rencontré la jolie Tosca, jeune beauceronne coupée de berger Allemand; nous en avons eu plein les oreilles ! Pas bon pour la gueule de bois !