dimanche 9 octobre 2011

La “gueule de bois”

Mots clés Technorati :

Fou furieuxH-16 :
Le samedi soir, avant de rentrer, nous décidons de marcher sur la plage. Innocemment, nous laissons nos sacs dans le coffre, sous le regard de deux hommes afférés à leur voiture rouge, immatriculée curieusement 195 DT 99. Ce département nous était inconnu, nous étions intrigués, mais finalement nous n’y fîmes pas plus attention. A notre retour nous retrouvions nos véhicules vitre arrière cassée, siège arrière rabattu pour accéder au coffre et plus de sacs. Adieu papiers d’identité, du véhicule, cartes bleues, chéquiers, argent, lunettes de vue, clés de maison et bien d’autres…
C'est la fêteH-12
Le soir, avec nos amis, nous calons  notre contrariété avec des pâtes bolognaises, et noyons notre chagrin dans le vin rouge…Enfin nous nous couchons…
MaladeH-2
Le réveil sonne, et j’ai mal à la tête. Je n’ai pas envie d’y aller. Margote et nos amis iront à la gendarmerie pour les attestations et le dépôt de plainte. Moi, j’irai courir ce marathon, pour eux, pour les organisateurs et pour la beauté du site.
SourireH
C’est parti, et contrairement aux autres marathons, je décide de partir vite. En effet, malade toute la semaine, la gueule de bois et les jambes lourdes du jour, je sais que je vais souffrir, et pour le finir dans un temps honorable, je veux parcourir le maximum de kilomètres dans les deux premières heures.
Clignement d'œilH+1
12ième kilomètre. Je vois Bernard gesticuler ! Mais que fait-il là ! Je vois derrière lui la gendarmerie, et je comprends. Ils y sont encore !
SourireH+2
23ième kilomètre. Les cuisses font mal et le souffle est court. Le rhume de la semaine a encombré les bronches. Le feu est dans mes poumons.
MaladeH+3
32ième kilomètres. Je vois Bernard, puis j’entends Margote et Sophie n’est pas loin. Je ne dois pas être beau à regarder ! Je grimace et chaque souffle est accompagné d’un râlement. Je vais le terminer, je serre les dents…
MaladeH+4
Je retrouve Margote, Bernard et Sophie au 35ième. Leurs encouragements réchauffent mon cœur.Les coureurs du duo me dépassent ventre à terre ! Décourageant ! Mon foie doit ressembler à une éponge usagée. La ligne d’arrivée est en vue, je la passe comme un tracteur russe , lourd, bruyant et poussif ! C’est fait, mais quelle gueule de bois !

Tracteur russe 
Moi à l’arrivée !

Le marathon des villages est une splendide course. Entre pins, village de pécheurs et belles villas du Cap-Ferret. Mais vraiment le top de ce marathon, c’est l’organisation et les organisateurs ! Les ravitaillements sont placés là où il faut avec ce qu’il faut ! Gentillesse et bonne humeur égrènent ce parcours, où jamais, voitures, vélos, piétons ne viennent vous gêner contrairement à beaucoup d’autres marathons. Tee shirt technique et bouteille de vin rouge “Marathon des villages” sont offerts à tous les coureurs. L’esprit “MEDOC” n’est pas loin…Dommage que deux voyous aient un peu gâché ce fabuleux WE passé en compagnie d’amis de Saint-Nazaire.

Et puis Boby le Parson Russel a rencontré la jolie Tosca, jeune beauceronne coupée de berger Allemand; nous en avons eu plein les oreilles ! Pas bon pour la gueule de bois !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire