13 juin 2011
C’est fait ! 65 km et 3300 mètres de dénivelé positif en 8 heures 24. Une première pour moi et une grande réussite. Pas cassé et dans état de fraicheur remarquable ! Je n’arrive pas encore à y croire. Nous partîmes 580 et à l’arrivée nous en perdîmes 160. J’arrive 198ième. D’accord, ce n’est pas premier, mais quel plaisir de franchir cette ligne en si bonne forme et pas mal classé.
Avant le départ…
Départ facile, les 10 premiers kilomètres sont "roulants" : chemins de campagne qui sentent bon le foin. Puis ça se gâte, à la Crouzille. Il faut monter vers saint-Sylvestre. Nous sommes dans la forêt, pas de cèpes malgré la pluie des derniers jours. On passe Chabannes, Marzet et son avenue des Champs Elysées, Sauvagnac. J'ai un air dans la tête que je ne peux me défaire : "Cette fois-ci Adrien, je le sens bien,...".


Nous sommes au trentième. Jusque là tout va bien. Commence là, les vraies difficultés. Il faut monter au relai de Sauvagnac, puis aller jusqu'à la pierre branlante. Magnifique point de vue sur le Limousin.
Puis c'est la descente vertigineuse vers Noueix, chemin étroit, raide, plein de caillasse. Je manque tomber plusieurs fois.
De Noueix au Vieux, ce sont les montagnes russes ! Ravito. Nous sommes au 39ième. Et nous voilà reparti vers Chedeville et toujours les montagnes russes. Les jambes font mal ! Enfin le 50ième arrive. Je me dis c'est bon, plus que 15, c'est rien !


Et bien non ! Du 50ième au 63ième, nous jouons encore à monter, descendre, monter, monter...J'ai fini à quatre pattes l'une de ces f... montées ! Dans les moments difficiles, j'imaginais passer l'arrivée sous les applaudissements fiers de ma chérie. J'ai pleuré deux fois subjugué par cette émotion. Je pense à Audiard : "un c... qui coure va plus loin qu'un intello assis !".
Le bonheur est dans le pré parait-il ! Je fais la dernière descente en marchant, le genou droit ne peut plus tenir. Enfin l'arrivée est en vue. Les 44 marches de la chapelle et à moi la pinte de bière !je n'en crois pas mes yeux et j'en ai eu plein les mirettes !!!

Allo ? Maman ?
Jambes et énergie sur le parcours ont été le fruit d’une bonne préparation, d’une cure homéopathique d’arnica et de lacticum acidum et d’apports nutritionnels performants…
26 mai 2011
J’ai fait mon choix pour le matériel. Maillot R-Dry et sac à dos endurance de chez Raid Light, chaussures Adidas supernova riot3
J’ai essayé en situation, 25 km une première fois, 30 km une deuxième fois dans les monts d’Ambazac. Rien à redire. Chaque détail est bien pensé, les équipements sont confortables et BEAUX !
Dernière sortie en situation, ce dimanche 29 mai avec bâtons car les gendarmes organisateurs du trail nous promettent un trail Xtrème !!! Si j’avais su, je serais pas venu !
8 avril 2011
Bon pour le service me dit le toubib ! Bon pour le tout nouveau trail du limousin de 65 km dans les monts d’Ambazac. Une folie ? Certainement ! Je laisse au vestiaire ma préparation type marathon. Quatre séances par semaine :
- Une séance seuil de 2X3000 mètres.
- Une séance spéciale “côte” pour muscler les cuisses.
- Une séance VMA de type 30/30
- Une sortie d’une heure trente à deux heures avec du dénivelé…
Bon ! En 6 mois je suis passé de 82kg à 74kg. Cela devrait aider. Pour prévenir et réparer des micro-déchirures musculaires je suis un traitement homéopathique à base d’Arnica…
Reste en suspens l’équipement…Je suis preneur de tous les conseils.
Rendez-vous le 12 juin 2011, 8 heures !
Le 23 mai 2010.

Me voilà à nouveau sur ce parcours. Je ne suis pas très en forme. Ma préparation a été chaotique et je souffre de temps en temps d’une forme d’asthme, très handicapant. Je parie sur mon fond de course comme le ferait un cuisinier sur son fond de sauce ! Je m’en sors pas trop mal, sans trop souffrir pour un temps honorable de 3 heures 50.
La montée de la chapelle est à chaque fois un ravissement. Les encouragements vous portent. On y croise quelques expérimentés comme Olivier. Tout un symbole de la solidarité des coureurs, quand un moins de trois heures supporte un plus de trois heures !
Un grand bravo à Roland pour sa première course d’endurance parfaitement gérée. Du bon travail coach Domi !
Et si l’année prochaine je doublais la distance ?
Le 31 mai 2009.
Une très belle course que cette course là...Trente deux kilomètres, en pleine nature et plus de mille mètres de dénivelé positif. On ne s'ennuie jamais, tellement les paysages des monts d' Ambazac sont beaux en cette saison. Des gendarmes à cheval, habillés en uniforme du XIX siècle, donnent le signal du départ. On finit par des marches qui conduisent à une petite chapelle. Des centaines de bras vous poussent dans cet ultime effort. On commence par l'armée, on finit par l'église ! La boucle est bouclée !
Les descentes nécessitent de très bons appuis, il n'est pas rare de rencontrer quelques malheureux qui se sont cassés le bout du nez !
Quant aux montées, il est fréquent de les finir en marchant. Trois heures vingt neuf, c'est plutôt un bon temps pour moi...
Une page se ferme, une autre s'ouvre. Budapest et ses bains m'attendent pour un marathon en ville le 5 octobre prochain. J'aurai ainsi couru dans les trois perles de l'empire Austro-Hongrois : Budapest, Prague, Vienne.
