BUDAPEST, des restes de barbarie trainent encore…
Les stigmates sont encore présents. Embellie par les autrichiens, détruite par les nazies, opprimée par les communistes, la ville a sauvé un peu de ses anciennes splendeurs, comme ses bains…Le musée de la terreur situé au sein même de l’AVH ( police politique communiste) vous fait toucher du doigt l’horreur humaine. Quelques centaines de mètres plus loin, l’opéra dévoile toutes ses splendeurs, aussi beau que Garnier. C’est Budapest, avec son côté Prague (Buda) pour sa citadelle et son château, son côté Vienne (Pest) avec son parlement orgueilleux, son avenue Andrassy et sa place des héros. Budapest mérite d’être connue. La ville est en chantier, réhabilitant ses vieux quartiers pour mieux oublier les hideux immeubles staliniens.
Le marathon est intéressant que sur une partie. Et même si nous longeons le Danube, de nombreux kilomètres sont courus dans un environnement morne et ennuyeux. Mais je garde le souvenir éblouissant de la descente de l’Andrassy avenue et de l’arrivée place des héros. Un poulet paprika mangé la veille ne m’a pas permis de réaliser mon objectif de course de 3H45. Jusqu’au 28ième, j’étais dans la cadence, mais des crampes intestinales m’ont ralenti, j’ai terminé en 4 heures…J’ai passé l’après midi dans les bains de Szechenyi, à trempouiller dans l’eau à 38° ! Pour la récupération musculaire, il n’y a pas mieux !
Encore un beau marathon, dans une belle ville où l’émotion se rencontre à chaque coin d’immeuble…Je garde en souvenir le courage de ses femmes et de ses hommes qui ont été martyrisés pour avoir voulu libérer leur pays des chaines de l’obscurantisme...
Le prochain ? Probablement Barcelone et ses multiples richesses…