lundi 9 avril 2007

Marathon de Paris

SourireAvril 2007
Cette fois-ci, j’avais soigné particulièrement ma préparation, en intensifiant les séances de fractionnés et en perdant du poids.
Le 15 avril, première chaleur sur Paris. Nous étions un peu moins de 30 000 au départ. J’ai le dossard 36496. Je décide de partir sur des bases prudentes, 6’15 au kilomètre et de commencer à m’hydrater tous les km avec quelques gorgées.

Au 5ième je suis 19 893ième, au 10ième je perds 1 200 places, laissant la meute se dégourdir, au 15ième je maintiens mon classement, et au 21ième kilomètre me revoilà dans la même position qu’au 5ième. Je fais la check-list : jambe ok, hydratation ok, énergie ok. Je décide de monter mon allure. J’en appelle aux forces de l’amour. Au 30ième je suis 17 441ième. Je suis bien, les jambes sont un peu lourdes, mais j’ai encore un peu d’énergie. Au 35ième je me classe 15 690ième. Autour de moi, les coureurs tombent comme des mouches, terrassés le plus souvent par la déshydratation. J’accélère encore et je termine au sprint me classant 13 892ième sur les 26 879 coureurs qui finiront ce marathon éprouvant.

Mon temps de 4H12 est honorable compte tenu de la canicule qui régnait sur Paris en fin de matinée. J’ai bu 6 litres d’eau sur le parcours ! Je rentre à l’hôtel fier d’avoir emporté ce nouveau combat. Coup de chapeau aux 4 372 femmes qui ont franchi la ligne d’arrivée. Heureux, je termine la journée avec des huitres place des Termes, et un bon morceau de viande avenue de Wagram et surtout avec celle qui inspira un si beau marathon.